Idée suicide N°1 : la pendaison

 

[30 mai 2009]

Merci au propriétaire de la balançoire et de la fleure ainsi qu'au propriétaire des jambes et des converses, il va mieux merci.

     'Eh tiens, oui vous ! Vous qui êtes affalé sur votre écran d’ordinateur, bavant sur votre clavier en train de me lire, tout en pensant : « Tiens, il va encore nous faire hurler de rire ou bien réfléchir plus loin que le bout de notre nez sans pourtant y voir les bouts de nos pieds ».  Eh bien non, je n’ai aucune envie de vous faire rire et encore moins faire réfléchir. Pourquoi je me forcerais à vouloir faire le beau –comme un chien- à une bande de désœuvrés pathétique donc la bassesse atteint très souvent le niveau de fond marin qu’une certaine agence aérienne aime à nous faire profiter.  Hein, pourquoi je me forcerai ? Oui, vous aussi, vous vous posez la question comme moi. Et vous n’avez pas de réponse.  Alors, je vais vous en apporter une de réponse. Enfin, une de mes vérités qui ne sont pas fausse, puisque je détiens la seule est unique vérité, qui est la mienne. Donc la voici –avec ses gros sabots plein de boue, puisque qu’elle rentre des champs- et je vais vous l’exposer.

     Vous êtes malheureux, et c’est pour ça que vous venez me lire, vous divertir, vous assoiffer de réflexions. Car si vous étiez heureux, vous ne serez pas là toujours en train de lire  ce texte, et vous serez devant votre télévision à vous goinfrer d’émission incultes et d’autres cultes –Ah les regrettés « Pyramide » et autres- ou dans un train pour un long voyage sans retour.  Ah les trains sans retour, ça pourrait manquer à une certaine élite, enfin qu’elle se dit élite, face aux simples d’esprit, qui aimerait bien les remettre en rail pour relancer l’économie d’un pays en crise de surcroit. Mais je m’égare dans les horaires de trains et oublie de vous parler de votre bonheur, ou de votre malheur. Car oui, je pense vraiment que vous aimez vivre dans le malheur.  Eh oui, comment je peux affirmer que vous êtes heureux dans votre malheur. Simplement en vous regardant.  Où ça, pas dans ton cul merci, mais dans la rue, dans la vie de tout les jours, dans les toilettes d’un bar où vous vous êtes bourré la gueule pour oublier –pas dans les toilettes, dans le bar- votre malheur ou votre bonheur. Eh bien, je vous offre la possibilité de vous regardez.  Tiens, un exemple simple, tout le monde –ceux qui détestent- critique un gouvernement en place, et il s’exprime –ce monde- par des luttes sociales, grèves, manifestations et autres.  Eh bien quand ce monde peux s’exprimer encore plus fort que par des grèves que personne entendent, il continue à s’épanouir dans son malheur. Comme on le voit, toujours très simple. Les dernières élections explosif européennes, tel un no man’s land, a été une joie pour le gouvernement en place puisse que le peuple français –vous- dans votre malheur heureux vous leurs avez donné espoir de continuer de vous détruire, et avec vous, détruire les libertés. Donc vous pourrez en conclure ce que vous voulez. Moi j’ai fais les miennes et mes libertés, ne seront jamais détruites par des gugusses en cravates pour le bonheur de leurs portefeuilles.

     Je préfère me suicider, avec la corde, pourquoi pas.  Eh tiens, une dernière question vous ne trouvez pas que les libertés sont aussi marrantes et impossibles à rendre libre, surtout dans le monde où l’on vit ? On réfléchit à ça, moi je vais nourrir mes moutons.'

ké20

Comments

[mitiks]

La nuit on pense a des idées qu'on ne voudrait
pas faire dans la journée, sinon sympa les
converse.

[Michaël Lozé]

quelle belle fleur...

[Carole]

La photo telle qu'elle est cadrée.
Certes le plus amusant aurait été de voir la pose du haut du corps !!!

Ton texte est comme à l'habitude, un pur régal.

Continuez tous les deux, vous faites une bonne équipe.

Mais attention, tonton ne veut pas :-p

[Odile]

(Pssst... miss... c'est http://atelierdephoto.weebly.com ;) )

Elle est vraiment troublante cette photo...