Sombre affaire politico-historique...

                   [6 mai 2009]

       'Je n’irais plus à Leningrad surtout durant les périodes de grandes vacances de septembre 41 à janvier 44.  Vous allez me dire, pourquoi ? Et bien, parce que les périodes de grandes vacances font référence à l’arrivée un troupeau d’humain désœuvré se massant sur le bord du lac Lagado -gelé en cette période- pour dépenser le peu d’argent qu’ils ont pu mettre de côté pour que leurs enfants se baignent entre les carcasses de Sous-marins nucléaires russes et de tanks URSS.
  Mais pourquoi partir en vacances en Russie, alors qu’à cette même période les allemands avaient décidés de prendre par à la destruction de la ville par de grands moyens que l’on nommera simple : explosions, obus… Et heureusement, que nos germains n’avaient pas la bombe nucléaire, sinon ces cons –comme les Américains- l’auraient utilisés pour faire sauter le Palais du Tsar. Tsar, qui lui était parti en vacances forcées par les Bolchevicks à Ekaterinbourg.
      Mais les allemands ne sont pas des barbares, certes leurs moyens de destruction massive peuvent faire peur, je le conçois. Imaginez un instant -ou deux- que les allemands soient des ouvriers du bâtiment, qu’est ce que nous hurleront dessus car ils ont détruit nos villes et nos campagnes. Non, ont aurait dit comme pour le Baron Haussmann, qu’ils ont fait avancer le monde vers l’avenir. Et surtout, qu’ils ont permis à des gens comme Auguste Perret, architecte de son état, de faire éclater après la guerre –Seconde et Mondiale- leur art rempli de béton. Pour ceux qui connaissent, Amiens ou Le Havre doivent me comprendre. Le béton a été mis au premier plan par cet architecte euphorique par le fait de pouvoir monter des immeubles, des gares, des Hôtels de ville avec des graviers, de l’eau, du ciment et du fer, ce qui donne sa matière première –le béton armé- qu’il modela  pour faire des horreurs nommé : Mouvement moderne.

     Je le hais, cet homme, qui a crut faire du banal dans l’architecture et en même temps je l’admire car il fallait y penser à faire des lignes simples sans artifice. Peut-être une opposition à la guerre qui lui laisser champ libre pour son art. Je vous rappel que sans les allemands Perret –pas le chanteur- n’aurait jamais pour exercer ses idées à des grandeurs natures. Aurait-il pu rester à la maquette en allumettes, je vous le demande ?

    Mais quel est le rapport entre Leningrad, les allemands et Auguste Perret ? Et bien, pas grand-chose à part la guerre qui permit à l’une d’être une grande ville « héroïque » pour l’Union soviétique, des les autres ont passés des vacances désagréables et que le dernier a pu être reconnut par ses monuments bétonnés.
Comme quoi les guerres qu’elles soient faites chez nous ou pas, servent toujours à quelqu’un ou à quelque chose.
Vous allez me dire, mais il y a eu des morts à cause de la guerre. Oui, mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

Et pendant ce temps, à quoi pouvait penser Hermann Gutmann, architecte étoilé, dans sa cabane en plein Dachau, alors que les trains n’arrivaient jamais en retard.'

ké20

Comments

[lechieur]

celle la je l adore

[Marj]

bien! le fond est très bien. Toujours l'expression à revoir (désolée déformation professionnelle!), mais j'apprends des choses que j'ignorais (c'est plus pratique quand même!)
A plus